Journée mondiale de l’eau
- Par fedevml
- Le 25/03/2019
- Dans Santé et Souveraineté alimentaire
Le vendredi 22 mars 2019, la Journée Mondiale de l’Eau a été célébrée au CICB de Bamako à travers une journée d’exposition, pour mettre en lumière l’ensemble des efforts consentis par les partenaires et les difficultés au niveau du secteur.
Le Thème, cette année, était: “Ne laisser personne de côté”.
Pour M. Dounantié Dao, président de la CN-CIEPA et porte-parole de la Commission d’organisation, le Mali célèbre ce 22 mars, comme chaque année depuis 1992, pour attirer l’attention des décideurs et donateurs mondiaux sur la problématique de l’eau dans sa globalité et ses spécificités.
Il salue au passage, l’anticipation de la communauté à faire face à une situation, où, environs 2 milliards de personnes n’ont pas accès encore à l’eau potable, et où les crises d’eau sont en train de devenir des problèmes récurrents.
Parlant du thème de cette édition, il soulignera qu’il est évocateur et important du fait qu’il y a toujours une dimension économique et climatique chez les différentes composantes dans l’utilisation de l’eau. Le thème «Ne laisser personne de côté», signifie que chaque citoyen doit avoir droit à l’eau et peut aussi être acteur de la production, la distribution et l’économie de l’eau. Il s’agirait d’une question d’égalité et d’équité.
Certes, des efforts ont été faits par l’Etat et les partenaires, mais ceux ci doivent développer davantage de politiques en matière d’accès à l’eau pour que nul ne soit laissé de côté.
Pour ce 22 mars, des activités ont été menées aussi en dehors de Bamako. Il s’agit du forum de l’eau organisé à Taoudénit et à Tombouctou, l’inauguration des 1500 forages de World Vision à Kati, et enfin, une activité communautaire à Bla dans la commune de Falo.
Il faut retenir qu’au Mali, le taux d’accès à l’eau potable est de 65,3% en milieu rural, 74,7% en milieu semi-urbain et urbain et 68% au niveau national. En plus, environ 30% du parc hydraulique reste non fonctionnel à ce jour.